La police danoise est la première au monde à chasser les criminels en traçant Bitcoin

BitcoinCours.com, le 21 Février 2017

Par MÁR MÁSSON MAACK

C'est difficile d'être un criminel. Les techniques de surveillance et de médecine légale sont constamment améliorées et les gens travaillent à
plein temps pour détruire vos moyens de subsistance. C'est pourquoi de nombreux criminels dans le monde ont probablement célébré le lancement de la cryptomonnaie bitcoin en 2009.

Avec la monnaie internet intraçable, les escrocs pourraient enfin profiter de l'anonymat de l'argent sans risquer d'être pris en flagrant délit dans le monde physique. Cette vision criminelle merveilleusement idyllique aurait pu être l'avenir, mais ce n'est pas le cas avec l'ingérence des Danois.

Il semble peu probable que Bitcoin soit l'avenir du crime après que Berlingske ait reporté que la police danoise avait fait tomber des trafiquants de drogue en traçant des transactions bitcoin.

En Janvier de cette année, les tribunaux de la ville danoise Herning, ont déclaré le mis en cause dans une affaire de stupéfiants coupable et l'ont condamné à huit ans de prison en raison de transactions bitcoin tracées. C'est le deuxième cas au Danemark où les preuves de traçage du bitcoin ont joué un rôle majeur dans le procès. 

Kim Aarenstrup, responsable du Centre national de cybercriminalité du Danemark (NC3), a déclaré dans une interview à Berlingske que ces deux arrestations prouvent que le Danemark est actuellement en tête de la cyberpolice et que cette nouvelle technologie est un jalon majeur pour le travail policier.
"Nous sommes à peu près les seuls dans le monde en ce moment, parce que personne d'autre n'a été en mesure d'utiliser ce type de trace comme preuve auparavant. Tout le monde regarde vers le Danemark dans ce domaine, et nous sommes en étroit dialogue avec plusieurs autres pays en ce moment, afin que nous puissions développer les méthodes et leur enseigner comment nous fonctionnons."
Le nouveau système informatique spécialisé, développé par les organismes de maintien de l'ordre public, est basé sur la comparaison des informations de deux types différents de transactions bitcoin. Tout d'abord, les transactions dans lesquelles les bitcoins sont utilisés pour acheter des biens sont analysées en exploitant les possibilités offertes par la technologie de la chaînes des blocs sur laquelle Bitcoin est basé. Ces informations sont ensuite comparées à des listings d' acheteurs-bitcoin et de vendeurs-bitcoin.

La comparaison est ensuite utilisée pour identifier les personnes impliquées dans des transactions particulières. Aarenstrup ne souhaite pas entrer davantage dans les détails de cette nouvelle méthode, mais on peut imaginer qu'elle doit être substantielle puisque le FBI et Europol utilisent déjà le système.

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